Retraite : tout comprendre sur le système français

Avez-vous envie de profiter pleinement de votre vie de troisième âge ? Vous devez d’abord connaître le système de retraite en France. Si les salariés sont affiliés à l’entreprise employeur, les indépendants et les autoentrepreneurs se soumettent à des programmes facultatifs pour anticiper leur avenir. Voici donc ce que l’État vous propose pour votre assurance vieillesse.

Retraite de base des salariés

Pour garantir une bonne retraite à ses travailleurs, la société les inscrit directement à un programme, qui est d’ailleurs imposé par la Sécurité sociale. Pour cela, elle prélève une partie du salaire de chaque employé selon un calcul bien déterminé. Le montant dépendra du revenu annuel moyen, du taux de liquidation ainsi que de la durée de l’assurance.

Pourtant, la pension ne peut pas se situer au-dessous du montant contributif, soit aux environs de 7800 euros par an. Elle ne peut également pas aller au-delà du plafond défini par la Sécurité sociale, qui s’évalue à 20 000 euros et quelques.

En ce qui concerne la gestion de la retraite de base, c’est la Cnav ou Caisse nationale d’assurance vieillesse qui s’en occupe. Par contre, pour les salariés agricoles, la MSA ou Mutualité sociale agricole le prend en charge.

Régime complémentaire de retraite

Aussi appelés régime de l’employeur ou fonds de pension, il s’agit d’un système de cotisations fondé sur la cohésion entre générations. Comme la retraite de base, il est obligatoire et forme avec cette dernière le régime général. Généralement, la gestion est garantie par Agirc-Arrco pour les salariés et l’Ircantec pour les agents non titulaires, mais l’agence peut varier selon le statut de l’assuré.

Par exemple, pour les non-salariés, il est possible de combiner régime de base et régime complémentaire grâce à la SSI (Sécurité Sociale des Indépendants) ou encore la CNAPVL (Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales).

Quant au mode de calcul, le montant obtenu résulte du nombre de points, de la valeur du point et du taux pension. Sur ce dernier s’applique la décote, au cas où le retraité a un parcours professionnel insuffisant. Pour se souscrire à ce régime, il n’y a pas de formulaire de demande à remplir. L’assuré est spontanément affilié à une agence de retraite complémentaire dès l’exercice de son activité.

Retraite supplémentaire

Il s’agit d’un moyen de bénéficier un capital autre que celui proposé par le régime général. L’organisation peut se réaliser au sein même de l’entreprise pour certains, mais pour la plupart, cela reste individuel. Du fait de son caractère facultatif, il en existe sous forme de programmes variés.

Par exemple, le plan d’épargne retraite (PER) individuel s’obtient grâce à une souscription pendant la vie active. Une fois parti en retraite, vous percevez votre part de capital ou de rente. Le mode collectif du produit est appelé PERCO ou PERECOL.

Pour les deux, le montant mis de côté n’est pas soustrait du salaire mensuel. Plutôt, il s’agit d’investir les primes de participation, les bénéfices induits par l’abondement de l’entreprise et les congés non pris.